Après 1918, les Allemands ont laissé sur notre littoral un grand nombre d’ouvrages en béton : abris, poste d’observation, poste de mitrailleuse, batterie, etc… La remise en état de nos stations balnéaires nécessita la destruction de bon nombre de ces ouvrages, dont nous n’avions d’ailleurs pas l’usage, les abris restants ne furent pas entretenus pour les mêmes raisons.


1932 : Nouvelle Commission militaire de la marine qui prévoit la mise sur pied du « Service de la Marine » comprenant notamment :

  • Une administration du personnel et du service militaire maritime ;
  • Le commandement et le dépôt des équipages ;
  • La base maritime d’Anvers, la base maritime d’Ostende (Nieuport et Gand) et la base maritime de Zeebrugge (Brugge et Blankenberge) ;
  • La réquisition pour le temps de guerre de 34 vedettes, 23 remorqueurs et 48 chalutiers pour la défense côtière.

1934 : Institution de la Liaison Armée – Marine et établissement du Rôle de la Marine, soit un noyau de personnel pour le service militaire.


Dans les premiers jours de décembre 1938 est créé à Anvers le Dépôt des Equipages, commandé par le Major Henri Decarpentrie (1888-1961). Ce dépôt est un organise administratif tenant à jour la liste des officiers, sous-officiers et soldats de réserve, gens de mer, répondant à certaines conditions de service en mer et rappelable en cas de besoin.

Le 15 septembre 1939, le Dépôt des Equipages reçoit l’ordre de mobiliser partiellement le Corps de Marine, jusqu’au moment de la Mobilisation Générale. Le Corps de Marine est subordonné à la Base Maritime et soumis au Code pénal militaire (décision du 3 octobre 1939).

Le Corps de Marine doit s’occuper de l’instruction des gens de mer appelés sous les armes, pour en faire des spécialistes du canon, de la mitrailleuse, de la timonerie, de la torpille, de la mine, etc...  

La campagne des 18 jours

 

Durant la campagne de mai 1940, le Corps de Marine participe à l’évacuation de la Belgique, à l’opération Dynamo, en France. Il prend ensuite part aux opérations de la Marine française jusqu’au 25 juin 1940, date à laquelle nos navires seront internés à Portugalette, en Espagne.

 

Au terme de tant d’épreuves, certains de nos marins furent rapatriés en Belgique, d’autres internés en Espagne au camp de Miranda del Ebro, d’autres encore continuèrent le combat en Grande-Bretagne.

 

Ce fut le cas pour le bâtiment P 16 qui deviendra le « HMS Kernot » de la Royal Navy. Plusieurs marins se retrouvèrent dans les rangs de la Section Belge de la Royal Navy.

Corps de Marine